DU JAMAIS VU ! Il simule son propre enlèvement pour échapper à son mariage

Lorsqu'il s'agit de se désister d'un mariage, simuler son propre enlèvement semble exagéré, mais cela n'a pas empêché un Colombien d'utiliser cette technique pour éviter d'assister à son propre mariage.

Cet homme dont l'identité n'a pas été révélée, originaire de la ville colombienne de Pitalito, devait épouser sa fiancée, une femme de la région, devant sa famille et ses amis le week-end dernier. À l'approche du grand jour, l'homme a commencé à avoir la frousse et a avoué à certains de ses plus proches amis qu'il prévoyait de rompre les fiançailles et de se retirer du mariage. Mais comme il ne savait pas comment s'y prendre, ses amis ont eu l'idée de simuler un enlèvement. Mais ils n'avaient pas prévu que les autorités lanceraient une opération de grande envergure impliquant la police et l'armée.

Après avoir demandé au futur marié de 55 ans de faire profil bas pendant quelques jours, ses amis ont appelé les services d'urgence et inventé une histoire selon laquelle ils avaient été témoins de son enlèvement par un groupe d'hommes armés circulant à moto. Comme il y a déjà eu de tels enlèvements à des fins d'extorsion en Colombie, les autorités locales ont pris la situation très au sérieux et ont mobilisé l'ensemble des forces de police du district, ainsi que l'armée colombienne.

Le commandant de la police de Pitalito, Néstor Vargas, a ordonné la fermeture des voies d'accès à la municipalité pour empêcher les ravisseurs de s'échapper, et a déployé des opérations dans les rues de la ville pour tenter de retrouver la victime. Personne n'a vraiment imaginé que les personnes qui ont signalé le crime pouvaient mentir, ce qui a rendu leurs aveux d'autant plus choquants.

En effet, après avoir vu les effectifs et les ressources qui avaient été mobilisés, les amis de la "victime" se sont manifestés et ont déclaré à la police qu'ils avaient menti afin d'aider leur ami à échapper à son mariage.

Malheureusement pour l'homme de de 55 ans, il risque plus que la colère de ses concitoyens, car lui et ses amis seront très probablement accusés de fausse dénonciation et risquent une peine de prison pouvant aller jusqu'à six ans.