Relents tribalistes dans les lettres de condoléances de Paul Biya: Maurices Kamto corrige la copie du Président de la République
A travers une tribune postée sur sa page officielle, le Président du
Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, a passé en revue les
lettres de condoléances émises par le Chef de l’Etat, Paul Biya.
D'après le pourfendeur du régime, ces missives démontrent les perceptions tribalistes du régime de Paul Biya.
Selon la tradition, à chaque décès
marquant dans le pays, le Père de la Nation fait paraitre un message de
condoléance à la mémoire du disparu.
Toutefois, il semblerait que le fond de ces hommages soit tronqué par des
références aux origines régionales ou tribalistes des défunts.
A en croire le pourfendeur du
régime, Maurice Kamto, ces maladresses, mais qui ne sont pas des moindres,
trahissent Paul Biya et mettenb à nue sa ‘’ vraie ‘’ vision du Cameroun.
Voici un extrait de son poste :
Suite au décès en mars 2020 de
Manu Dibango, M. BIYA a présenté ses condoléances à la « communauté Sawa»,
s’agissant pourtant d’un monument national. On avait alors cru à une
inattention ponctuelle. Que nenni ! Il a récidivé lors du décès d’officiers
généraux de l’armée.
Par rapport au Général de Corps
d’armée NGANSO SUNJI, M. BIYA a noté que “le département du Ndé et la région de
l’Ouest viennent de perdre un fils distingué” et présenté ses condoléances à la
“communauté Bagangté”.
S’agissant du Général de Corps
d’armée OUMAROU DJAM YAYA, M. BIYA note que « sa disparition constitue une
grande perte pour le département de la Bénoué, la région du Nord, … » !
Inattention ? Je crains que derrière cela il y ait une vision du Cameroun. Elle
serait désastreuse.
Quand les Lions indomptables
gagnent, on ne dit pas que c’est grâce à tels fils de tels villages et de
telles régions. La Nation doit célébrer ses enfants au-delà des villages et des
régions. Une telle Nation doit être notre projet commun.
Suite au décès en mars 2020 de Manu Dibango, M. BIYA a présenté ses condoléances à la « communauté Sawa», s’agissant pourtant d’un monument national. On avait alors cru à une inattention ponctuelle. Que nenni ! Il a récidivé lors du décès d’officiers généraux de l’armée. 1/4
— Maurice Kamto (@KamtoOfficiel) November 21, 2021