Affaire Tenor-Erica : Voici comment doter une femme décédée en pays Bamiléké ! (Vidéo)

 

Suite à l’affaire de l’accident tragique, impliquant l’artiste Ténor et qui a causé la mort d’une jeune fille, une sommation du père du défunt a indigné une bonne frange de l’opinion.
En effet, le père de la jeune Erica, décédée des suites de l’accident, a demandé à l’artiste d’épouser sa fille, dès qu’il se sera remis de ses blessures.
Voici les raisons de cette curieuse demande, et comment se fait ce processus chez les bamilékés.

Le père de la victime, lors de sa première intervention publique, a demande à TENOR d’aller doter sa fille en pays Bamoun. Une déclaration qui continue de faire sensation dans l’opinion publique puis que, officiellement, la victime et l’artiste ne sont pas en relation. D’ailleurs, dans sa première réaction via son manager, TENOR a qualifié Erica de « fan ».

Cette situation a conduit nos confrères de la rédaction de Camer24 à s’interroger sur cette pratique chez les peuples Bamiléké connus pour leur attachement à leurs traditions. Ainsi, ils ont découvert qu’une femme décédée peut être dotée et ceci diffère d’une situation à une autre.

1- Cas du “viens on reste” (Sans... Mais surtout avec enfants)

Si un homme a eu à vivre sous le même toit pendant une certaine durée avec sa compagne, et ont eu des enfants. Après le décès de cette dernière, son conjoint est presque dans l'obligation de doter sa conjointe décédée, car nous avions vu ici que les enfants d'une femme appartiennent à l'homme qui l'a doté dans la tradition '' Bamiléké ''.

Le faire c'est aussi honorer la famille de la défunte et surtout cette dernière, comme pour leur prouver la sincérité qu'il y avait entre vous.

2- Cas d’une relation encore naissante

Dans ce cas de figure, on distingue deux possibilités : avec ou sans engagement quelconque

- En cas d’en cas d’engagement sérieux

Oui on peut rencontrer une femme et après quelques temps faire certaines promesses qu'on tient à respecter volontairement après son décès auprès de sa famille. Tout dépend du degré d'amour. (Seul vois savez)

- En de non engagement (Flirt, copinage, relation d'une nuit)

C'est pratiquement impossible, car le copain n'est pas connu dans la famille de la défunte. Et la famille ne peut imposer ce dernier d'épouser l'épouser.
Maintenant à lui de voir, s'il veut. Y a toujours des solutions de contour en tradition Bamiléké.