Sa majesté Sokoudjou : « Je vois comment on porte l’argent du village pour aller brûler chaque jour »
Quelques temps après
la brouille qui l’avait opposée au régime de Yaoundé, Sa Majesté Sokoudjou
renoue avec les tribunes incendiaires envers les autorités camerounaises.
Dans cette récente sortie, le Roi des Bamendjou jette un regard panoramique sur
la vie politique au pays de Paul Biya, et sur les derniers événements qui ont fait marqué l'actualité politique du pays ces derniers mois.
Lecture.
Que vous enlevez les
habits sur le chef au marché comme ça que nous allons nous tenir où un
jour pour parler l’autre la ? L’autre travail que j’entends que
vous allez au marché travailler sur le chef la de ma qualité de voir c’est une
mauvaise chose, quelque chose qu’on ne dit même pas. C’est ouvrir les fesses du
village pour laisser ouvert. Le chef c’est le chef et dans nos traditions on
enlève la parole dans la bouche du chef que dans l’ombre. Portez comme vous
portez là je ne pense pas que c’est la route.., Ne déposons pas quelque
chose qui va nous dépasser demain. On n’attache jamais sans faire
le nœud et les cacas de la maison sentent que dans la maison.
N’importe quoi
que vous portez là c’est la vérité. Si tu n’es pas que quelqu’un
que tu peux tuer et aller au deuil, tu ne peux pas couper la tortue que le
village n’est pas couché par terre. Est-ce que nous portons alors comme ça sur
son côté? Vous pleurez comme ça votre village et ce sont mes pleurs tous les
jours. Dormir sans dormir en me demandant que le village sera quoi demain?
Avoir les diplômes et
chercher le travail sans trouver parce qu’on avait déjà gardé le travail
de ceux qui étaient loin derrière en classe.
Voir comment on porte
l’argent du village pour aller brûler chaque jour alors qu’on est ici on sotte
même une semaine sans mettre la marmite au feu.? Il n’y a pas un noyau de
remède dans les hôpitaux ?
Voir comment les gens
meurent dans le village chaque jour et personne ne se gratte le corps alors
qu’on pouvait éteindre le feu la depuis parce que d’autres vendent la guerre
jusqu’à manger le profit ? Voir comment on ramasse les enfants du village
pour jeter en prison seulement parce qu’ils ont demandés que le village part ou
comme ça ?
Voir comment on donne
l’argent pour sauver la tête du peuple d’une maladie qui écrase le village et
ceux qui étaient montés en haut et porter l’échelle découpent
pour aller garder dans les greniers et on ne demande rien à personne ?
Non…Même si tu
es n’importe qui et ton cou est bon n’importe comment ça va finir par faire
mal. Nous sommes ensemble dehors comme ça pour pleurer le village mais je
refuse qu’on retire l’habit sur le chef au marché. Le chef
reste le chef. Portons notre part de chose pour rentrer à la maison avant
de chercher le côté sur ça. On ne pleure pas sa mère pour passer au marché
Oui, Que ça sort aussi
comme ça pour que le chef voit lui-même avec ses yeux comment
le cou de ses enfants fait mal. Ils pleurent comme ça la famine, ils pleurent
comme ça qu’ils ne savent pas où ils vont, ils pleurent comme ça que leur part
de demain est tout noir. Ils vont laisser de pleurer devant le chef comme ça
pour aller pleurer à qui ? On part jusqu’à arriver à ce niveau comme ça
c’est Le fait de parler et personne n’écoute. Fermer la porte du
chef à ses enfants a fait que les enfants sont devenus des chiens fous.
C’est leur village qui leur creuse même s’ils ont mal portés
Je lance les mains au
chef qu’il écoute les pleurs de ses enfants même comme il y a les mauvais
parmis et ouvre ses ailes pour les couvrir sans distinguer les mains.
C’est lui qui a encore la manche de la manchette, Qu’il donne la parole à
ses enfants, demandent à ses enfants de déposer les gourdins et qu’ils
s’asseyent par terre pour parler avec ses enfants. C’est notre village à
nous tous ici et personne ne dormira dehors. Rien ne s’est jamais gâter jusqu’à
dépasser qu’on arrange.
On n’arrange pas un
village au marché. Mettons que vous avez pleurés jusqu’à le chef a
compris que le cou de ses enfants fait mal. Je lance les mains a vous que
chacun parte chez lui rester et nous tendons l’oreille pour attendre, la
nouvelle est en route pour venir. L’animal part juste pour augmenter la viande,
quand le temps va suffire on ne va pas seulement dire à quelqu’un. Dans nos
traditions, quand on veut pousser le chef à partir sans que le jour
suffit, on cherche plutôt le côté pour avoir son totem, on n’entre pas
sur lui de manière physique de peur qu’en partant il éteint une partie du
village.
Je suis seulement dans
la maison des crânes comme ça pour demander aux dieux de nos
ancêtres qu’ils couvrent le Cameroun, l’Afrique et le monde entier. Les
dieux de nos ancêtres ne dorment pas. Je refuse que si un vent inhabituel doit
souffler qu’en passant ‘il porte un seul sur les enfants des poules
que nos ancêtres avaient laisses et n’oubliez pas qu’on peut taper la
main sur un tamtam ça part raisonner là où on ne s’attendait pas et d’autres
personnes lèchent le mortier.
Si n’importe qui était
encore dedans pour arranger n’importe quoi, qu’il laisse la quantité là. On ne
passe pas la journée à bavarder pour qu’on écoute. Si c’est n’importe
quoi, je demande qu’on cherche le côté pour s’asseoir et bavarder.
Fo’o sokoudjou Mpoda
Ce 16 juillet
2021.