Affaire Malicka : Martin Camus et Wilfred Eteki ont passé leur première nuit en prison !

 

Martin Camus Mimb et son acolyte Wilfrid Eteki ont été placés en garde à vue hier, mercredi 14 juillet 2021, à l'issue de la confrontation avec leur victime à la division régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpj-L) à Bonanjo.
L'information a été confirmée par des sources judiciaires puis corroborée par des sources policières. 

Le journaliste sportif impliqué dans ce scandale de mœurs et son co-accusé, ont été placés en garde-à-vue hier.

Nous apprenons par ailleurs que la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le parquet général étaient en désaccord sur l'opportunité de la garde à vue des deux suspects.

Alors que la DGSN plaidait pour leur libération, le parquet général invoquait les raisons sécuritaires pour justifier l'impératif de leur maintien dans les liens de la détention. Ce rebondissement survient alors que, mardi, 13 juillet, au cours d'un point de presse, le collectif des avocats de la défense de Malicka Bayemi a annoncé que la première audience de cette affaire est fixée au 22 juillet 2021, pour ce qui est de la citation directe, première procédure initiée dans cette affaire d'atteinte aux bonnes mœurs, à côté de la plainte initiée dans le cadre d'une autre procédure pour cybercriminalité. Martin Fleur Mimb et Wilfrid Eteki sont poursuivis pour les faits de publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.

« Ces infractions ont été visées dans le cadre de la citation directe que nous avons déposée au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, et nous estimons qu’ils (les mis en cause) vont comparaître pour les faits qui leur sont reprochés », a déclaré maître Nadine Yanou, membre du collectif dénommé « Universal Lawyers and Human Rights Defence » (ULHRD) que préside maître Dominique Nicole Fousse, avocat au barreau du Cameroun.

Dans un communiqué signé le 05 juillet dernier, ledit collectif dénonçait les manœuvres orchestrées par le parquet du Tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonanjo depuis le 24 juin, date du dépôt de la citation directe, à l’effet de « fragiliser le recours introduit pour le compte de Malicka Bayemi». Hormis ces manœuvres du parquet décrié par le collectif, maître Fousse et ses confrères pointaient du doigt les pressions multiformes sur les avocats et des membres de la famille Malicka Bayémi.

Par ailleurs, les avocats de la plaignante allèguent avoir reçu des menaces de mort de la part de malfrats mandatés par des personnes haut placées dans la hiérarchie à Yaoundé.