Surprenante révélation de Vincent Toh bi Irié : "Avant d'être préfet, je gagnais 600.000 à 1.000.000 frcs par jour"

Invité de l'émission "Rien à Cacher" sur la chaîne de radio Nostalgie, l'ancien préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, a présenté son livre sur Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars dernier, avant de lever un coin de voile sur son parcours professionnel.


À la question de savoir pourquoi Vincent Toh Bi avait écrit un livre à la mémoire du défunt Premier ministre, Vincent Toh bi a fait comprendre qu'il souhaitait faire connaître une autre facette d'Hamed Bakayoko.

"Un jour, Hamed Bakayoko m'appelle. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu. Il me dit vient en Côte d'Ivoire. Je prends l'avion, je viens. Après 15 minutes d'échanges, il me dit vient, on va travailler ensemble. Un matin, je claque tout et je rentre en Côte d'Ivoire. J'arrive le 04 juin 2014 en Côte d'Ivoire, Hamed Bakayoko me prend, et il me dit voilà ton bureau... Alors quand il décède, j'entends dans la presse : "il était gentil, il donnait l'argent..." Ce n'est pas normal, parce que celui que j'ai connu, c'était un bosseur", a fait savoir l'ancien préfet d'Abidjan.

Interrogé sur le salaire qu'il percevait lorsqu'il occupait le poste de préfet hors grade de la ville d'Abidjan, Vincent Toh bi a fait une révélation des plus surprenante.

"Si ce sont des questions qui n'impliquent que moi, je peux répondre", a-t-il indiqué avant d'ajouter : "mais quand je venais en Côte d'Ivoire, je gagnais pour mes consultances entre 1000 et 1500 euros par jour."