Démission d’Espoir Biyong sur PCRN : La réaction sarcastique de Cabral Libii
Ce n’est que deux
jours après la démission du maire Espoir Biyong du Parti Camerounais pour la
Réconciliation Nationale (PCRC) que le leader Cabral Libii réagi.
Si leader du PCRN a poliment loué l’engagement du 6e adjoint à la
mairie de Douala au sein du parti, il a toutefois dénoncé la manière dont il a
décidé de leur fausser compagnie.
C’est à travers une publication sur les réseaux sociaux que
l’opinion camerounaise a appris la démission de l’un des militants
emblématiques du PCRN, Espoir Biyong.
«A partir de ce lundi 03 Mai 2021, je démissionne
définitivement du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) »,
a écrit le jeune magistrat municipal.
C’est finalement deux jours après que Cabral Libii a réagi. Si leader du PCRN est reconnaissant de l’engagement du maire Biyong au sein du parti, il dénonce tout de même la manière dont ce dernier à claquer la porte.
« Je viens d'apprendre par reportage télévisé la démission de BIYONG J. Espoir, Adjoint au Maire de Douala 5ème, des rangs du PCRN. Je lui adresse au nom du parti, notre vive gratitude pour son inoubliable engagement, certes parfois tumultueux... » a tweeté Cabral Libii.
Notons toutefois que le jeune politicien avait critiqué la décision prise par Cabral Libii de prendre part à ses élections sénatoriales, en affirmant que son parti aurait dû suivre le mot d’ordre de boycott lancé par le MRC et Maurice Kamto.
«Nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait » , déclarait-il.
Convoqué au conseil de discipline du parti le 13 décembre 2020, Joseph Espoir Biyong n’avait pas daigné se présenter, arguant qu’il ne peut déférer à une convocation initiée par des « personnes qui n’ont pas de qualité ».
Ainsi donc, Joseph Espoir Biyong sera suspendu de toute sortie médiatique au nom du parti jusqu’à nouvel ordre. Tout comme il avait été aussi temporairement suspendu des activités du parti dans le Wouri jusqu’à nouvel ordre.
Désavoué, il a finalement décidé de claquer la porte du parti de l'opposition.