Voici 10 facteurs qui peuvent affecter votre fertilité

L'âge fait partie des facteurs secondaires qui peuvent affecter la fertilité. C'est bien connu : plus l'âge avance, plus les chances de concevoir naturellement un enfant diminuent. Mais quels sont ces autres facteurs qui empêche de procréer.

Voici quelques explications d'experts de santé qui pourraient bien nous aider.

Au XXIème siècle, rares sont les hommes qui ne sont pas équipés d'un Smartphone. Mais si les femmes ont la possibilité de ranger leur téléphone portable dans leur sac, les hommes eux préfèrent souvent le garder dans leur poche (avant). Une très mauvaise habitude, car ce geste en apparence anodin nuerait en réalité à la fertilité masculine.

Ces mises en garde ont fait (et continuent de faire) l'objet de nombreuses recherches : une étude hongroise réalisée sur plus de 200 hommes pendant un an a par exemple clairement établi un lien entre le fait de garder son téléphone près de ses parties intimes et la baisse de la production de spermatozoïdes.

En effet, au cours de cette étude, le sperme des hommes qui avaient gardé sur eux un téléphone en veille toute la journée était largement moins concentré en spermatozoïdes que les autres (83 millions/ml contre 59 m/ml). Cette étude a également démontré que plus un homme utilisait son téléphone portable dans la journée, moins ses spermatozoïdes étaient mobiles et avaient de chance de féconder l'ovule.

L'une des raisons qui peut expliquer que les spermatozoïdes ont du mal à féconder l'ovule, c'est qu'ils sont soit trop peu nombreux dans l'éjaculat masculin, soit que leur qualité soit trop compromise pour assurer une fécondation optimale.

Or on l'ignore souvent, mais les testicules n'apprécient pas particulièrement d'être exposés à la chaleur ; en effet, cela affecte la production de spermatozoïdes chez l'homme, et donc potentiellement sa fertilité.

Alors même si les boxers sont certes plus seyants que les caleçons larges, et que les jeans serrés sont à la mode même pour les garçons, mieux vaut privilégier des sous-vêtements et des vêtements amples, qui laissent respirer les parties intimes masculines.

Quand on veut concevoir un enfant, être en bonne santé semble être l'une des bases les plus importantes. A ce titre, le surpoids, l'extrême maigreur ou les changements importants de poids ne favorisent en rien la fertilité.

Une femme qui a un poids soit trop faible soit trop élevé peut en effet être sujette à des troubles ou des anomalies au niveau de son ovulation et de son cycle menstruel (aménorrhée, dysménorrhée, etc.).

Chez l'homme, un surpoids peut également aller de pair avec une baisse de la quantité de spermatozoïdes dans le liquide séminal. Aller consulter un nutritionniste ou un diététicien peut être une solution envisageable ; ce dernier pourra en effet indiquer la marche à suivre et donner des conseils pour retrouver un poids de forme stable.

Sans trop de surprise, l'alcool fait également partie des facteurs qui peuvent affecter la fertilité, aussi bien féminine que masculine d'ailleurs.

Pour les hommes : une étude menée par des chercheurs danois en 2014 a en effet clairement établi un lien entre la consommation d'alcool et la baisse de la quantité et de la qualité du sperme masculin1. Mais attention : il ne faut pas nécessairement une dose excessive d'alcool dans le sang pour que ce dernier commence à nuire à la fertilité masculine. La dégradation de la qualité du sperme se faisait constater même chez des personnes qui n'avaient bu « que » 5 verres dans la semaine (soit moins d'un verre d'alcool par jour).

L'alcool ne réussit pas mieux à la fertilité des femmes, bien au contraire. Une étude menée sur une décennie par des chercheurs suédois a effectivement montré que les femmes dont la consommation d'alcool était la plus importante consultaient plus fréquemment des spécialistes de la fertilité que celles qui buvaient de manière plus modérée.

Fumer, ce n'est jamais bon pour la santé. Mais quand on veut agrandir la famille, on a une excellente raison d'arrêter. En effet, de nombreuses études ont démontré que le tabagisme rallongeait et endommageait sérieusement les chances de concevoir un enfant.

Chez les hommes, le fait de fumer entraîne non seulement une baisse de la quantité de spermatozoïdes présents dans le sperme, mais en plus ces spermatozoïdes sont de moins bonne qualité (spermatozoïdes anormaux) que les spermatozoïdes des non-fumeurs.

Et chez les femmes, le constat n'est guère meilleur : en plus de risquer d'engendrer une baisse de la réserve ovarienne, le tabagisme entraîne un allongement des délais de conception d'un enfant. Les chiffres sont clairs : fumer entraîne une baisse de la fertilité féminine de 10 à 20 %2.

En clair : si l'on veut mettre en route un bébé, on fait une croix sur le tabac. Ceci avant la grossesse, mais aussi pendant, évidemment.

L'âge fait partie des facteurs secondaires qui peuvent affecter la fertilité. C'est bien connu : plus l'âge avance, plus les chances de concevoir naturellement un enfant diminuent.

Ce phénomène est d'autant plus vérifiable chez les femmes, dont l'apogée de la fertilité se situe entre 20 et 30 ans (une femme a 75 % de chance de tomber enceinte en 12 mois à 30 ans, 66 % à 35 ans et 44 % à 40 ans) et diminue progressivement avec l'âge. A 40 ans, le nombre d'ovules et leur qualité décline considérablement chez la femme, diminuant fortement ses chances de conception.

Concernant les hommes, il existe beaucoup moins de données chiffrées, mais des études laissent entendre que leur fertilité décline également vers 40 ans.

En résumé : il est conseillé à une femme de plus de 35 ans qui essaie de concevoir un enfant depuis plus de 6 mois sans succès de consulter son médecin.

Il existe certaines maladies qui peuvent malheureusement affecter la fertilité des individus qui en souffrent. Parmi elles, le diabète, les maladies du système nerveux, et les tumeurs de l'hypophyse1 qui se traduisent souvent chez la femme par une aménorrhée et des problèmes d'infertilité.

De plus, certains médicaments servant au traitement des maladies cardiaques et de l'hypertension artérielle peuvent également avoir une incidence sur la fertilité des partenaires. Tout comme la chimiothérapie.

En cas de maladies et de traitements médicamenteux, il est donc préférable de s'assurer auprès du médecin que les médicaments prescrits ne vont pas interférer avec la conception d'un enfant.

On entend souvent que le stress est un des pires ennemis de la fertilité. Que les personnes sujettes au stress se rassurent : il n'existe à ce jour aucune étude scientifique qui a pu démontrer que le fait pouvait provoquer directement une infertilité chez l'homme ou la femme.

Évidemment, vivre dans un environnement stressant n'est pas un facteur qui va favoriser la conception d'un enfant, mais par rapport aux autres facteurs qui peuvent affecter la fertilité, le stress ne représente qu'un facteur secondaire.

Chez la femme, le stress peut engendrer des dérèglements hormonaux (dérèglements du cycle menstruel, etc.) et chez l'homme, une baisse de la production de spermatozoïdes...sans parler des pannes de libido qu'induit généralement le stress chez les partenaires. Alors même si le stress ne provoque pas en tant que tel l'infertilité, il est quand même appréciable de trouver des manières d'y faire face au quotidien (relaxation, sophrologie, yoga, etc.).

Pratiquer un sport ou une activité sportive régulière, c'est excellent pour la santé, le physique et le mental. Mais attention à ne pas trop en faire, car un excès de sport peut entraîner une baisse de la fertilité chez la femme. En effet, une étude scientifique1 a clairement établi un lien entre la pratique de sport d'endurance (marathon, triathlon, ski de fond, etc.), à haut niveau ou de manière intensive, et les risques d'infertilité.

Dans un ouvrage consacré au sujet, le Dr Rosetta a mis en cause des perturbations sévères du cycle menstruel et un blocage de la fonction ovarienne des sportives qui pratiquaient ces sports à haut niveau : aménorrhées, oligoaménorrhées (cycles très longs), règles très irrégulières... Et pour les sportives qui présentaient des cycles menstruels normaux, on constatait quand même des perturbations ovariennes responsables d'une « hypofertilité ».

La caféine, c'est une alliée salutaire quand les journées sont longues et bien chargées. Mais il est conseillé aux femmes qui essaient de concevoir un enfant d'être raisonnable concernant leur consommation de café. Une étude parue il y a quelques années dans une revue médicale avait en effet démontré que le fait de boire une seule tasse de café par jour pouvait réduire de moitié les chances de concevoir un enfant à chaque cycle...