Success Story : A la rencontre de "la chef d’entreprise qui a le mieux réussi en Afrique"

Déjà en 2011, le magazine américain Forbes, spécialiste des success story, consacrait une chronique à cette femme extraordinaire, «la chef d’entreprise qui a le mieux réussi en Afrique».

À l'âge de 19 ans, Njeri Rionge a lancé sa première entreprise de vente de yaourt à l'aide d'un ami. Ils allaient dans une autre ville pour s'approvisionner et retournaient à l'école tous les jours pour le vendre.

À cette époque également, Rionge travaillait également dans un salon de coiffure. Dans son travail, elle avait saisi une opportunité commerciale en vendant des produits de luxe à ses clients fortunés. Elle se rendait régulièrement à Londres avec des billets d'avion à prix réduit. Elle y achetait des produits de luxe et les revendait à ses clients.

Le groupe Wananchi, représente aujourd'hui plus de 173 millions de dollars!

"Je pense que le succès est défini par une valeur accrue, pas simplement par des récompenses financières", a déclaré Rionge. Elle continue de le démontrer tout au long de sa carrière entrepreneuriale.

Au cours des années 1990, beaucoup de gens n’avaient encore aucune idée de la technologie et d’Internet, mais Rionge voyait déjà une excellente occasion de la rendre accessible au grand public.

En 2000, elle a cofondé Wananchi Online, le premier fournisseur de services Internet d'Afrique de l'Est axé sur le marché de masse, qui est un mot swahili qui signifie «citoyen» ou «peuple». Cela a rendu la connectivité Internet abordable pour le ménage moyen pour la première fois.

En raison de sa passion pour la création d’entreprises, elle a continué à lancer de nombreuses entreprises qui connaissent un succès croissant.

Elle a fondé Ignite Consulting,un cabinet de conseil en entreprise;  Ignite Lifestyle, une entreprise de conseil en soins de santé; Insite, une entreprise de marketing numérique; et Business Lounge, premier incubateur de jeunes entreprises au Kenya. 

"Je crée des entreprises en série parce que je pense que l'Afrique est la prochaine frontière économique et que nous devons mettre en place des organisations autochtones qui soutiendront cette croissance", a-t-elle déclaré.