Côte d’Ivoire/Détention arbitraire, abus : La journaliste camerounaise Hortense Bella privée de soins médicaux !

La journaliste camerounaise Hortense Bella vit l’enfer dans les geôles ivoiriennes. Victime d’une incarcération abusive, elle verrait tous les droits bafoués par l’administration pénitentiaire.
Dans un état de santé critique depuis plusieurs jours et privée de soin, Hortense Bella craint pour sa vie.

 

La journaliste camerounaise Hortense Bella incarcérée en Côte d’ivoire depuis le 28 octobre 2020, est malade et ne reçoit pas des soins. Selon notre confrère, elle a un grave problème de vessie.

«Selon nos informations, malgré les recommandations du médecin de la maison d’arrêt de la capitale ivoirienne, lequel a émis quatre bons d’évacuation pour le CHU de Cocody où se trouve l’urologue, Hortense Marie Pauline BELLA reste embastillée dans la prison d’Abidjan, et ses jours sont en danger», rapporte notre source.

D’après celui-ci, Hortense Bella est d’abord arbitrairement détenu en Côte d’ivoire. Elle se trouverait selon ce dernier, dans des conditions «inhumaines».

«Notre consœur avait  abusivement été  arrêtée, sans mandat, par les soins de son concubin ivoirien, le nommé ZARDI Luc Ewrad avec qui elle a eu un garçon de leur relation qui a éclaté par la suite. Ce dernier digère mal la décision de la Camerounaise, de ne plus associer sa vie à un homme très violent, et de moralité insalubre.  Et jusqu’à ce jour, la journaliste camerounaise est toujours détenue sans mandat, dans la maison d’arrêt d’Abidjan. Pis encore, Monsieur ZARDI l’ex- compagnon ivoirien  de notre compatriote, a procédé au kidnapping de  l’enfant,  le nommé MENDOUGA ZADI Luc André ( 11 ans) afin de le  soustraire à  la garde et à l’affection de sa maman. Le petit garçon a été enlevé, puis  conduit dans une destination inconnue, et le domicile de Hortense BELLA cambriolé. Une indicible et inaudible violation des droits de l’Homme. Et malgré toutes les démarches de BIBI Christine la mère de la journaliste,  auprès des autorités camerounaises, notamment le ministre des Relations extérieures, l’ambassadeur du Cameroun en Côte-d’Ivoire, notre consoeur reste abusivement détenue, et sa vie en danger», peut-on lire dans la publication de notre confrère Camer.be.