Cabral Libii et Maurice Kamto plus que jamais à couteaux tirés ! Voici l’origine de la brouille

Le 31 mars dernier, a été mis sur pied  un « secrétariat technique » pouvant permettre de mettre en place un système électoral nouveau ou amendé au Cameroun.
Dirigé les leaders de l’opposition tels que Maurice Kamto, Joshua Osih et Cabral Libii, il engendre déjo de profondes divergences entre les différents partis.

 

Moins d’une semaine après la mise sur pied de cette plateforme, des divergences de point de vue apparaissent déjà parmi les partis politiques qui l’ont initiée.
Il s’agit notamment du Social Democratic Front (SDF) représenté par Joshua Osih ; le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. Mais aussi, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii. Mais aussi, l’Union démocratique camerounaise (UDC) de Tomaïno Ndam Njoya ; l’Union des mouvements socialistes (UMS) de Pierre Kwemo ; l’United Socialist Democratic Party (USDP) de Prince Ekosso et le Mouvement progressiste représenté par Hilaire Dzipang.

Moins d’une semaine après la mise sur pied de cette plateforme, des divergences de point de vue apparaissent déjà. Ce mardi 6 avril 2021, sur sa page Facebook, Cabral Libii estime que le code électoral n’est « qu’un mot ».

Déverrouiller les élections au Cameroun

« En matière électorale, le code est entendu comme un texte de loi. Mais en fait, ce mot même ici, conserve son sens commun: une combinaison de cryptage, une clé. Écrire un texte c’est bien », écrit le député.

Pour lui, le code pour déverrouiller les élections au Cameroun, c’est la combinaison suivante: inscriptions massives, vote massif, surveillance rigoureuse des votes.

 

Contrairement au PCRN, Joseph Emmanuel Ateba porte-parole MRC estime que le système électoral est un tout: « Il garantit la fiabilité des inscriptions sur les listes électorales pour un sommier juste et exacte. Il motive les électeurs à s’inscrire et à participer au vote du fait de la confiance qu’il inspire. Il garantit le contrôle des résultats à travers la qualité et l’impartialité de l’organe chargé de la supervision des résultats. Il garantit la sincérité des résultats à travers la justesse, la moralité et l’indépendance de l’organe chargé d’arbitrer et de proclamer les résultats », vante l’acteur politique.

En ce qui concerne le processus électoral, il affirme que le système électoral s’impose comme une panacée et requiert le consensus de tous les acteurs sociaux.