Profanation : L’infirmière ayant filmé la dépouille du Cardinal Tumi rattrapée par ses mensonges !

 

L’infirmière à l’origine des images de la dépouille du prélat Cardinal Christian Tumi a été placée en garde-à-vue sur instruction du Ministre de la Santé Publique.
Face aux limiers de la police, elle a avancé qu’elle a pris ces photos et vidéos pour prouver à son mari qu’elle était de garde.
Une version qui n’a pas du tout convaincu les enquêteurs et les observateurs.

La mise en cause dit avoir filmé le corps du prélat pour prouver à son mari qu’elle était de garde cette nuit-là.

Toutefois, certains se demandent si c’est en publiant la dépouille de l’ancien archevêque qu’elle devait forcement montré qu’elle était de garde.

« Pourquoi n’a-t-elle pas fait un appel vidéo avec son mari pour lui montrer qu’elle était effectivement à l’hôpital », se demande un internaute. Ou bien pourquoi n’a-t-elle pas envoyé ses propres images à l’hôpital en tenue ou encore en civil à son mari », se demandent un autre internaute.

Pour eux, cette infirmière est tout simplement en train de raconter des boniments.
Rappelons qu'elle est jusqu'à présent en exploitation à la Direction Régionale de la Police Judiciaire du Littoral à Douala/Bonanjo.

Pour rappel, quelques temps après son décès, les images et vidéos du corps de l’homme de Dieu ont envahi les réseaux sociaux, provoquant une indignation populaire.

Saisi par cette situation, le ministre de la Santé publique camerounais, Manaouda Malachie a directement diligenté une enquête pour établir les responsabilités. « Dans ces moments de compassion, suite au décès du Cardinal Tumi, il est inacceptable que des images qui violent son intimité soient diffusées. Une investigation a été prescrite pour établir les responsabilités à cet effet. Nos sincères condoléances à l’Église Catholique. RIP », écrit Manaouda Malachie sur twitter.