Humiliations, tortures inhumains : Du fond de sa cellule, Alain Fogue porte plainte contre Galax Etoga et des officiers du SED !
Le trésorier du MRC
est mis aux arrêts depuis le mois de septembre 2020, suite à l’appel à
l’insurrection lancé par leur leader contre les élections régionales.
Depuis Novembre, Alain Fogue est écroué au SED, centre de détention annexe de
Kondengui, prison centrale de Yaoundé.
Après tout ce temps derrière les barreaux, sans être fixé sur son sort, il
entame des actions en justice contre ses geôliers pour les faits de
séquestration, torture, traitements cruels et dégradants.
Détenu à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, où il
séjourne depuis novembre 2020, Alain Fogue Tedom, le Trésorier national du
Mouvement pour la renaissance du Cameroun rédige une plainte. Sa plainte
indexe, Yves Landry Galax Etoga, c’est le Secrétaire d’Etat à la
Défense en charge de la gendarmerie.
Elle concerne également le colonel Jean Marie
Ebikitie, commandant de la légion de gendarmerie du Centre; le chef d’escadron
Jean Alain Ndongo, commandant de la compagnie de gendarmerie n°1 de Yaoundé; le
chef d’escadron Dieudonné Bialo, commandant du Service central des recherches
judiciaires et le lieutenant Cédric Nganso Nana, en service dans la même unité.
Mfoundi
L’homme politique accuse ceux-ci d’arrestation et
séquestration, tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants en
complicité et en coaction. Alain Fogue Tedom dénonce les circonstances de son
arrestation, notamment dans la nuit du 21 septembre 2020 devant la résidence de
Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du
Cameroun (Mrc) à Yaoundé. Dans la foulée, il parle aussi des évènements qui ont
émaillés sa détention un mois et demi, au Groupement territorial de gendarmerie
du Mfoundi.
Ceci, avant son transfèrement pour une détention
préventive à la prison centrale de Yaoundé Kondengui le 03 novembre 2020.
Alain Fogue Tedom veut l’ouverture d’une enquête pour que justice soit
faite. Difficile de savoir si cette plainte de l’homme politique prospérera.
Le doute n’est pas pour rien, le Mouvement pour la renaissance du
Cameroun a déjà porté plainte dans des jours antérieurs contre certaines
personnalités de la République sauf que les citoyens n’ont jamais eu de suite à
ces multiples plaintes.
Dans une récente sortie, les activistes de l’ONG Human
Rights Watch, dénonçaient la détention arbitraire des militants du MRC, écroués
à cause de leurs opinions politiques.