Les femmes dont la vie s*xuelle est active auraient une ménopause plus tardive d'après une étude


Relayée par nos confrères du Guardian, cette recherche suggère qu’une sexualité active éloigne le risque de ménopause précoce. Cette dernière a suivi 3000 femmes sur 10 ans. 

28%. Ce sont les chances que les femmes qui ont plus de relations sexuelles auraient en moins d’avoir une ménopause précoce. Cette étude menée par des chercheurs de l’UCL University révèle qu’il y’aurait un rapport étroit entre le style de vie et l’apparition de ce nouvelle phase hormonale d’une femme. Cette recherche s’est basée sur des données collectées auprès d’environ 3000 femmes étudiées pendant 10 ans. Il serait donc probable qu’une sexualité active retarde l’arrêt de fonctions ovariennes qui s’opère généralement entre 46 et 54 ans. Il est important de connaître les 9 symptômes de la ménopause dès la quarantaine.

Megan Arnot, docteure qui a initié l’étude s’est penchée de près sur la question de la ménopause et a réussi à analyser le lien entre sexualité et arrêt précoce de l’ovulation. « Il peut y avoir un compromis énergétique biologique entre s’investir dans l’ovulation et celui de s’occuper de ses petits-enfants » explique la scientifique. Sur ce panel large de femmes âgées de 45 ans en moyenne qui pour la plupart étaient mariées ou en couple, cette population répondait à plusieurs questions dont celle de la fréquence des rapports sexuels au cours des six dernières années. Ces interrogations concernaient également les préliminaires, les caresses et la masturbation. En moyenne, les personnes questionnées recouraient à ces pratiques de façon hebdomadaire. 

Parmi le panel des femmes interrogées, 46% ressentaient des symptômes de ménopause fréquents. 10 ans plus tard, 45% des femmes ont eu cette dernière à un âge normal, à savoir en moyenne à 52 ans. Résultat : pour retarder l’arrêt du fonctionnement des ovaires à un âge précoce, il faut avoir des rapports sexuels au moins une fois par semaine. Celles qui en avaient à fréquence mensuelle étaient, quant à elles, 19% moins à risque d’avoir une ménopause précoce. Si les chercheurs n’ont pas établi le mécanisme qui ralentit ce processus naturel, une hypothèse perdure et elle repose sur les hormones. En effet, l’activité sexuelle active la sécrétion d’œstrogènes qui impacte les signaux chimiques qui induisent la libération d’un ovule chaque mois avant l’arrêt du cycle reproductif de la femme. Pour autant, cela reste une déduction et non un fait scientifique avancé.