Thiénaba applique la Charia : Un jeune homme accusé d’adultère reçoit 100 coups de fouet

Fondée en 1882 par le guide religieux Amary Ndack Seck sur la base de la loi islamique, la cité religieuse de Thiénaba vient de déterrer la Charia ou Loi islamique. Accusé d’adultère, un jeune homme d’une trentaine d’années a reçu cent (100) coups de fouet, comme le recommande l’Islam.



Punition supervisée par l’Imam Ratib et des dignitaires de la cité religieuse

La scène tant attendue s’est déroulée hier, jeudi 19 novembre 2020, à 19h 45, à la place publique de la cité Amary Ndack Seck, près de la mosquée. La flagellation en guise de punition divine a été supervisée par Serigne Amadou Seck, Imam Ratib de Thiénaba, en présence d’une foule nombreuse composée des habitants, notables et grands dignitaires religieux.

Fouetté pour avoir entretenu des relations sexuelles hors mariage

Un supplice aux cris de Allahou Akbar, nous rapporte un dignitaire religieux joint par le journal. Ce châtiment exemplaire a été appliqué parce que le jeune homme en question a couché avec une femme hors mariage.

L’accusé reconnaît les faits



C’est d’autant plus incontestable, que quatre témoins oculaires ont confirmé et reconfirmé les faits graves dont le mis en cause est accusé. « Mieux, l’auteur lui-même reconnait avoir commis l’adultère, avant d’être contraint à se plier à la Charia et s’amender. Comme toujours, Thiénaba a mis à exécution sa volonté inébranlable d’imposer la Charia dans la cité religieuse », rappelle une source.

Thiénaba, seule cité religieuse à appliquer la charia

La fille incriminée aurait pris la fuite avant d’aller se réfugier hors du village saint pour échapper à la Charia ou la loi islamique. Il faut rappeler que de nos jours, c’est la seule confrérie au Sénégal qui applique la charia dans toute sa rigueur. Un legs islamique que les différents Khalifes généraux tiennent du vénéré-fondateur Cheikh Amary Ndack Seck et qu’ils comptent perpétuer jusqu’à la fin des temps, comme l’indique l’hymne « Ibnou Mayib ». Ceux qui croyaient que les lois de la République s’appliquent sur toute l’étendue de la République sont donc priés d’aller se rhabiller.