URGENT : Un proche de Blé Goudé fait de graves aveux sur l’assassinat d’Habib Dodo : ce qu'il dit de Doumbia Major.

Semi Bi, ex-responsable de la FESCI de Bouaké, membre du bureau exécutif national sous Serge Kuyo, mort dans un accident de voiture en 2007, a produit un droit de réponse à Doumbia Major. Ce dernier pointait directement sa responsabilité dans l’assassinat d’Habib Dodo en mai 2004, sur le campus de Cocody. 


Semi Bi est accusé par divers témoignages, d’avoir justement supervisé cet assassinat. Nous vous proposons l’intégralité de sa réponse.

Dans une publication en date du 15 février 2020 et relayée dans certains médias en ligne, le sieur Doumbia major m’a indexé comme étant " … L’un des assassins de Habib Dodo… ". Tout en m’inclinant respectueusement devant sa mémoire, je voudrais apporter quelques commentaires sur cette sortie mensongère.


Tout d’abord, je tiens à informer le sieur Major que j’ai réglementairement porté une plainte contre lui en France après consultation avec mes avocats pour diffamation. Tu ferais mieux donc de bien conserver ta décision de justice qui m’a reconnu coupable d’assassinat afin de justifier des propos le moment venu.

Ensuite, tu ne le sais pas certainement mais Dodo Habib dit Bibo et moi étions très proches pendant la lutte syndicale à Bouaké. Pendant les durs moments de la lutte sous le régime PDCI, nous partagions tout absolument tout (de la nourriture aux vêtements). Bien que nous n’ayons pas eu le même regard sur la crise de machettes que toi Major a introduite dans le milieu universitaire, nous gardions le respect l’un pour l’autre eu égard au riche passé de lutte que nous avions partagé. C’est à ce titre qu’en 2002, lorsque je me suis retrouvé à Abidjan après avoir été « putché » de la tête de la section de Huambo (campus 2 de Bouaké) et interdit de séjour sur le campus, Bibo s’était proposé de m’accompagner physiquement sur le campus pour ma sécurité lors de mes compositions de maîtrise prévues pour fin septembre.

Heureusement ou malheureusement cela dépend de là où on se place, la rébellion est intervenue le 19 et j’ai fini par composer à Abidjan pour la maîtrise car l’université de Bouaké a été délocalisée a Abidjan. C’est toujours dans cette même veine que je n’ai pas hésité à prendre des coups pour lui le jour de sa mort de la part de ses plus proches amis de Bouaké, en tentant de le protéger de leur colère.
Et pour ta gouverne, j’ai su que Bibo était membre de l’AGEECI seulement après sa mort, car il m’avait dit qu’il arrêtait le syndicalisme pour se lancer dans la politique lors de l’une de nos rencontres. Après donc ces précisions, je voudrais que tu éclaires notre lanterne sur tes accusations en répondant à une seule et simple question.

Qu’est-ce que Sem’zo a fait ou a dit qui te permet de l’accuser ?
J’ouvre le débat et je souhaite que tu viennes avec tes preuves et tes témoins pour me confondre. Doumbia Major, je ne suis ni un assassin ni un meurtrier. Je suis un lutteur avec des principes bien définis et une vision claire. Je ne m’engage que par conviction et je défends mes engagements avec passion et détermination.

À la différence de toi qui est à la recherche désespéré d’un leadership même au prix du sang de tes compatriotes. Nous avons fini par comprendre ton option pour les haches et machettes à la FESCI au lieu du débat argumentaire, car intellectuellement, tu es limité. Ton rôle dans la rébellion armée qui a endeuillé notre pays a fini de nous convaincre sur ta moralité (enfin, si tu as encore une).