La Côte d’Ivoire, où le pays gouverné uniquement par des présidents étrangers !

À croire que la Cote d'ivoire adore vraiment les étrangers, au point que tous ses présidents sont des immigrés Selon Saïd Penda. Houphouët BoignyBédié, Gbagbo et Ouattara, qui ont eu à occuper le fauteuil présidentiel de la Côte d’Ivoire « sont des présidents étrangers ».

Toutes les familles politiques, militants et/ou direction des formations, nous viennent de l'étranger. Tous ces hommes ont des origines étrangères et on pourrait aboutir à la conclusion, ironiquement parlant que tous ceux qui ont dirigé la Côte d’Ivoire « sont des étrangers ».


Saïd Penda nous explique : 
Le père de l’indépendance, ne fait pas exception à la régle, si l'on se fie à ce qui se raconte,  en réalité, Felix Houphouët Boigny aurait desorigines prétendument ghanéennes. Son successeur, Henri Konan Bédié est supposé être le fils d’un administrateur colonial d’origine béninoise, un certain Vieira.

Et de poursuivre toujours dans sa découverte des présidents étrangers :

Le criminel de guerre Laurent Gbagbo se voit attribuer des origines maliennes, avec pour géniteur supposé El-hadj Sylla. Alassane Ouattara pourrait s’estimer heureux, puisque dans son cas, on ne lui colle pas un père « caché », mais on affirme plutôt que son géniteur -M. Dramane Ouattara- serait Burkinabé, ce qui de facto ferait de lui non pas un citoyen ivoirien, mais plutôt un citoyen du Burkina Faso.

Dans le cas des autres personnalités politiques citées plus haut, les doutes sur leur nationalité relèvent plus des ragots qu’on se raconte entre deux verres dans les bars et maquis, ou autour d’une tasse de thé dans les « grins ». Ces commérages n’ont jamais été utilisés pour tenter de les exclure du jeu politique. Cependant, des grandes figures qui ont marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire (Houphouët BoignyBédié, Gbagbo et Alassane Ouattara), l’actuel président est le seul dont la nationalité prétendument douteuse a été utilisée comme argument et stratégie politique pour l’exclure du microcosme politique ou, dans le cas contraire, déchoir de leur nationalité la quasi-totalité des ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire où il recrutait une très vaste proportion de son électorat.

Si par extraordinaire M. Ouattara avait pu faire accepter sa nationalité ivoirienne -pensait ses adversaires dans leur stratégie machiavélique- l’exclusion de la très large majorité des ressortissants du septentrion ivoirien aurait eu pour conséquence de faire de lui un homme politique marginal, dans une Côte d’Ivoire où le vote était alors tribal. Rappelons que des trois qui se disputent la scène politique ivoirienne actuelle (bédiégbagboOuattara)Alassane Ouattara est le seul qui aura démontré publiquement, preuves scientifiques à l’appui, sa filiation (tests ADN de ses deux parents) avec en sus l’arbre généalogique de l’empire des Ouattara, fondé au 17e siècle par son ancêtre, Sékou Ouattara.

Cet empire d’érudits musulmans et de vaillants guerriers dont la capitale se trouvait à Kong (actuelle Côte d’Ivoire), s’étendait sur une partie du Burkina Faso et le sud du Mali. Au Forum de Réconciliation Nationale en Décembre 2001, convoqué par laurent gbagbo à Yamoussoukro, Alassane Ouattara a donc été le seul à fournir des preuves irréfutables de sa filiation et donc de ses origines purement ivoiriennes, à 100%.

Aucun de ses adversaires Bédié et Gbagbo- n’ont pu en faire autant, mais le panafricaniste que je suis ne saurait soutenir l’idée qu’un Africain ne serait pas chez lui dans un autre pays africain, tout comme mon honnêteté intellectuelle et mes valeurs morales m’empêchent d’émettre des doutes sur la véracité des géniteurs déclarés de Bédié et Gbagbo, sans en avoir des preuves scientifiques du contraire.

Au demeurant, il n’y a aucun fait qui nous ferait penser que Bédié au pouvoir a accordé quelques faveurs aux Béninois, tout comme j’ai en vain recherché des avantages accordés aux Maliens par Gbagbo sous sa présidence, qui pourraient accréditer la thèse de ses origines Maliennes. Avec des faits irréfutables, continuons à rappeler cette histoire de la Côte d’Ivoire que beaucoup d’Ivoiriens eux-mêmes ignorent. Ce qui est vrai, est vrai.