Protestations post-électorales : les installations de l’Eneo incendiées, la mairie de Maroua 2e saccagée… l’Extrême-Nord dans le chaos !
Ce dimanche 9 février
2020 se déroulaient les élections législatives et municipales sur l’ensemble du
territoire.
Toutefois, ce double scrutin qui s’est déroulée sans anicroches majeures le
jour du scrutin donne lieu depuis hier à de violents mouvements de
protestation, notamment dans la région de l’Extreme-Nord.
Dans la nuit de ce lundi 10 février 2020, les populations de Maroua ont fait
une descente dans les rues pour faire part de leurs revendications par rapport
à de présumées tentatives de
fraudes.
Dans leur édition de ce matin du 11 février 2020, le journal de Guibai Gatama nous fait part des violences qui ont eu lieu dans la commune de
Maroua 2.
En effet, les riverains se sont insurgé contre l’intrusion du
maire sortant du RDPC dans les locaux de la mairie à une heure jugée suspecte.
Raison pour laquelle les jeunes ont saccagé la mairie après avoir été informés
de la présence de celui-ci au sein de ladite institution.
Par ailleurs, selon nos confrères de l’Œil du Sahel '' des installations de la société ENEO ont été
incendiées hier nuit à Banyo par un groupe de personnes contestant les
résultats des législatives donnant les deux sièges au RDPC ‘’.
Des suites de ces incidents, la ville a été plongée dans le
Nord et a suscité la psychose chez les habitants.
Notons que dans cette localité, les tendances électorales
seraient favorables au Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), présidé
par le ministre Issa Tchiroma.