3 leçons de carrière que les femmes ignorent. Un peu d’égoïsme est une bonne chose

La prochaine fois que vous êtes frustrée de ce qui semble être un statu quo sexiste dans votre entreprise, ne décrochez pas le téléphone pour vider votre sac auprès de l’un de vos proches. Prenez plutôt un stylo et commencez à prendre des notes. Voici trois leçons importantes que vous pouvez apprendre de vos collègues masculins.



1. Un peu d’égoïsme est une bonne chose 
Des études ont montré que les hommes sont plus enclins que les femmes à demander directement ce qu’ils veulent – une augmentation salariale, davantage de responsabilités, des horaires flexibles.

Selon Linda Babcock et Sara Laschever, auteures de Women Don’t Ask : The High Cost of Avoiding Negotiation : les femmes se soucient plus que les hommes de l’impact de leurs actions sur leurs relations. Cela peut les conduire à changer d’attitude… parfois en formulant des demandes indirectes, parfois en demandant moins que ce qu’elles veulent véritablement, parfois en se montrant dignes de ce qu’elles veulent (en travaillant dur, par exemple), afin de recevoir ce qu’elles veulent sans avoir à le demander. 

En général, les hommes sont plus directs. Ils savent ce qu’ils méritent et le demandent, peu importe ce qu’en pensent les autres. Ce n’est ni déplacé ni égoïste. C’est une étape nécessaire pour évoluer dans votre carrière. Apprenez de vos collègues masculins : vous devez demander quelque chose pour l’avoir.

2. L’expertise est une notion relative
Les femmes sont très réservées lorsqu’il s’agit de vanter leurs mérites ou d’énumérer leurs compétences ou leurs qualités. Même avec un CV carabiné, elles éprouvent des difficultés à se qualifier ouvertement d’« expertes » dans un domaine. Les hommes sont plus loquaces en la matière. Ils ont compris un secret déterminant pour faire décoller leur carrier : si vous vous percevez et vous comportez comme un expert, vous donnerez aussi cette impression et peu de gens la remettront en question.

3. Utilisez un langage confiant
Les femmes étant en général discrètes sur leurs compétences et leurs réalisations, elles utilisent un langage moins compétitif, moins agressif que leurs collègues masculins, qui parlent plus facilement de la façon dont leur « innovation inédite » a « révolutionné le monde » ou des « contrats en béton » qu’ils ont décrochés et qui ont fait gagné des « sommes astronomiques » à l’entreprise. Les femmes utilisent plus souvent des euphémismes, prolongent leurs explications, sont les dernières à prendre la parole. Or, les investisseurs préfèrent miser sur des employés entreprenants, confiants et assertifs. La confiance engendre la confiance.