Eminem a été interrogé par les services secrets pour ses chansons anti-Trump

Contrairement à Kanye West, Eminem n’est pas un grand fan de Donald Trump et il n’hésite pas à le dire dans ses morceaux. On se souvient de ce puissant Cypher écrit pour les BET 2017 : un pamphlet de 4 minutes 30 contre Trump, intitulé The Storm, qui annonçait aussi son retour avec l’album Kamikaze.

Dans sa chanson Ringer sortie en 2018, Eminem annonçait que Donald Trump avait envoyé des agents du gouvernement chez lui pour vérifier qu'il ne comptait pas agresser le président américain. "Je sais au moins qu'il l'a entendu/ Parce que l'Agent Orange vient d'envoyer les services secrets / Pour me rencontrer en personne pour voir si je lui voulais vraiment du mal / Ou me demander si j'avais des liens avec des terroristes / J'ai simplement dit 'seulement lorsqu'il s'agit de paroles ou d'encre'", écrivait-il.

D'après les fichiers, c'est un "citoyen inquiet" qui a prévenu les autorités le jour de la sortie de l'album. Il considérait que les paroles étaient "offensantes pour le président et menaçantes pour sa fille Ivanka".

Il est connu de tous que le Président américain Donald Trump n’est guère le plus apprécié parmi les 45 autres qu’ait jamais connu l’Amérique. Aussi, dans sa chanson « The Storm » sortie en 2017, le rappeur Eminem s’est permis de clasher le locataire de la Maison Blanche et sa fille Ivanka Trump :

“Nous aimons notre armée et nous aimons notre pays, mais putain, nous détestons Trump (…) Qu’est-ce qu’Ivanka Trump fait dans le coffre de ma voiture (…) Cette petite fille blonde idiote (…) Ce salaud qu’on a jeté dans l’étang“.

Des paroles ont déclenché une vive polémique à la Maison blanche et que ne semblent pas avoir apprécié le successeur de Barack Obama. Ainsi, selon BuzzFeed, Eminem a été dénoncé et a été convoqué pour s’expliquer sur ses menaces et insultes proférées.

Le média rapporte que le rappeur de 47 ans a été vivement rappelé à l’ordre par Donald Trump, confirmant ainsi ce qu’Eminem avait rapporté dans son clip « The Ringer », et où il évoquait cette convocation à demi-mot :

"Il m’a envoyé les services secrets pour me rencontrer en personne, afin de voir si je cherchais vraiment à le blesser, et en me demandant si j’étais lié aux services terroristes. J’ai répondu qu’il s’agissait seulement d’encre et de paroles".

L’affaire a été classée sans suite. Pour les autorités, Eminem ne semblait donc pas constituer une menace pour le président ou sa famille.